Le post-rock, j’en ai rien à branler

Derrière cette saillie des plus élégantes, un constat : j’aime beaucoup Mogwai, mais je n’ai aucune envie de voir Mermonte en concert, même en me forçant. Il me semble que ces gens sont d’un sérieux affolant, et rien ne m’a jamais plus énervé que l’esprit de sérieux sous toutes ses formes.

D’ailleurs, j’ai déjà craché mon venin, en butor exemplaire, contre l’un des groupes emblématiques de la “mouvance” : j’ai nommé les insupportables honnêtes-gens de A Silver Mount Zion. C’était en 2007 à Paris, j’étais invité par celle qui allait deux ans plus tard devenir ma femme (ma légitime, ma bourgeoise) et me broyer les testicules avec une conscience admirable pendant quelques années. Déjà, sur un blog dont je ne renierais pas grand-chose aujourd’hui sinon son style assez hésitant (“elle s’est faite balader”, quand même !), j’avais fait preuve d’une certaine brutalité verbale en crachant sur son cadeau d’anniversaire. Enfin, bon.

Voilà. Les post-rockeux, donc, m’en branle. Mais ce soir, lors de la première des trois grandes soirées des Rockomotives à Vendôme, c’est avec un certain enthousiasme que j’irai découvrir Super Parquet, projet qui, lui, m’intrigue pour de bon. Et s’il me reste de la bière quand Mermonte prend la scène (ce sera dans cet ordre, je suppose !), eh ben, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? On fera quand même preuve d’un minimum de curiosité.

Pour finir, un peu de Mogwai quand même, allez, qu’on n’aille pas dire que je suis totalement perdu pour la branchitude. (Alors que j’utilise le mot “branchitude”. Comme c’est cocasse.)

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